Musicienne de formation, Sigrid Carré Lecoindre obtient un master sur les interconnexions musique/théâtre dans les dramaturgies contemporaines sous la direction de Julia Groq de Gasquet à l’Institut d’Etudes Théâtrales de Paris, en 2010.
Depuis lors, elle partage son temps entre ses activités de musicienne – création de deux formes musicales et dansées Caravane Fantôme et Rumba Bigoudi avec le Système Paprika pour Les Concerts de l’Improbable de Jean-Francois Zygel au Théâtre du Chatelet de Paris – et d’auteure et dramaturge – elle collabore avec Lena Paugam à toutes les créations du cycle doctoral La crise du désir – états de suspension, espaces d’incertitudes (Tête d’Or de Paul Claudel, création mars 2013 ; Et, dans le regard, la tristesse d’un paysage de nuit, d’après Yeux bleus cheveux noirs de Marguerite Duras, (création JTN, mai 2013) ; Détails de Lars Noren, (création Théâtre 95, novembre 2013)
Elle est par ailleurs membre depuis novembre 2014 du Collectif Open Source : collectif de recherche pratique sur la mise en scène.
Entre 2015 et 2017, elle signe six adaptations pour le Festival de la Correspondance de Grignan et met en scène D’Une Alice à l’autre – concert-lecture autour des lettres des Lewis Carroll à Alice Liddell et aux petites filles ; ainsi que Je déambule sans serre-tête – concert-lecture inspiré de la correspondance de Marine Tsetaeva et Anna Teskova et Mais le tigre est déjà dans l’escalier – concert-lecture d’après les Lettres Home de Sylvia Plath.
En 2017, la pianiste Joséphine Ambroselli-Brault lui commande la mise en scène d’un concert-dansé autour du Travail du Peintre de Francis Poulenc (création autonome 2018).
En 2024, Sigrid Carré-Lecoindre est metteuse en scène pour la pièce de théâtre Si Vénus avait su au Théatre Belleville et Tulli au théâtre Jean Vilarvitry. Elle dévoile Subsistance Musclée, son nouveau projet pour 2027.